LA VOLONTÉ D’ESPÉRANCE
Éditorial de Marie-Laure Salles, directrice de l'Institut, dans Globe, la revue de l'Institut.
Pandore est une ruse de Zeus. C’est elle qui va porter la vengeance des dieux contre les hommes pour punir le vol du feu par Prométhée et l’orgueil (hubris) qui en a découlé. Pandore est une statue façonnée par le divin forgeron, Héphaïstos. Athéna lui donne vie et Aphrodite la rend belle. Quant à Hermès, il lui apprend le mensonge, l’art de la persuasion et surtout la curiosité. Les dieux sont en colère et lancent Pandore dans le monde des hommes avec une jarre (« boîte ») mystérieuse qu’ils lui interdisent d’ouvrir.
Une fois installée parmi les hommes, Pandore ne résiste pas longtemps à sa curiosité et décide d’ouvrir la jarre. S’en échappent tous les maux que les dieux vengeurs imposent à l’humanité – la vieillesse, la maladie, la guerre, la famine, la folie, la haine, la violence, la misère et tant d’autres… Affolée, Pandore veut refermer la jarre, mais il est trop tard. Seul l’espoir y reste enfermé.