En prévision du 100 e anniversaire de l’Institut qui sera célébré en 2027, l’Institut a réalisé une série de vidéos avec ses prestigieux et prestigieuses alumni∙ae, professeur∙es et ami∙es.
Dans cette vidéo, Marie-Laure Salles, directrice de l’Institut, rencontre Roger de Weck, président du Conseil de fondation de l’Institut de 2004 à 2010.
Après avoir étudié l’économie à Saint-Gall, Roger de Weck exerce le métier de journaliste pour plusieurs journaux suisses dont la Tribune de Genève, 24 heures et Die Weltwoche (à l‘époque un hebdomadaire centriste). À partir de 1983, il travaille pour l’hebdomadaire allemand Die Zeit, notamment comme correspondant à Paris, où il dirige, entre autres fonctions, la rédaction économique du journal. De retour en Suisse, il devient rédacteur en chef du Tages Anzeiger. Il regagne Die Zeit en 1997 comme rédacteur en chef. En 2001, il devient chroniqueur politique et journaliste indépendant de presse écrite et audiovisuelle, puis chargé de cours au Collège d'Europe à Bruges et à Natolin. En 2010, il est élu directeur général de SRG SSR et quitte le Conseil de fondation qu’il avait présidé depuis 2004.
Dans cet entretien, Roger de Weck évoque les circonstances de sa nomination au Conseil de fondation à la suite de sa rencontre avec Charles Kleiber, alors secrétaire d’État à la Formation, à la Recherche et à l’Innovation. Il parle ensuite des grands projets qu’il a dû mener, tels que le recrutement d’un nouveau directeur et la fusion de HEI avec l’IUED dans un contexte complexe.
Il souligne que Philippe Burrin était la personne qu’il fallait alors pour l’Institut et raconte comment il l’a laissé travailler en toute indépendance afin de ne pas empiéter sur l’exécutif. Il décrit le soutien clé de Charles Beer et de Ruth Dreifuss, la confiance réinstaurée, le financement du Campus de la paix et de nouvelles chaires. « C’est l’une des plus belles étapes de ma carrière professionnelle et peut-être même mon plus grand succès », précise-t-il.
Il rappelle enfin que Genève est la ville la plus connue de Suisse et que grâce à elle le pays garde une dimension de cosmopolitisme et d’ouverture au monde. Cette ouverture qu’incarne aussi l’Institut joue un rôle essentiel pour la Suisse.