Stéphanie Eller (Mdev 2011) fait partie des quatre délégués suivis pendant un an par la Radio Télévision Suisse (RTS).
(…) Stéphanie Eller revient de Tel-Aviv ce 9 mai, après plus d’un an passé sur place. Une première mission sous l’étiquette du CICR (Comité international de la Croix-Rouge), lors de laquelle elle a, notamment, rendu visite aux détenus des prisons locales. «J’ai toujours eu envie de faire quelque chose de concret, de me rendre utile sur le terrain», raconte la Lausannoise. Tout comme elle, trois autres acteurs de l’institution, dont son président, ont accepté d’être filmés durant un an pour faire découvrir la réalité du métier.
Travailler pour le CICR a toujours été un rêve pour Stéphanie. Il faut dire que l’organisation internationale fait partie de sa vie: «Quand j’étais petite, j’ai souvent visité le Musée de la Croix-Rouge avec mes parents, et beaucoup de leurs amis y avaient travaillé.»
Utopistes s'abstenir
Après un bachelor en sciences politiques à l’Université de Lausanne, un master en études du développement à l’Institut (…) et de nombreux stages dans la diplomatie, elle intègre, en janvier 2013, le CICR, qu’elle considère comme «la Rolls-Royce de l’humanitaire». Jamais démotivée, la jeune femme est persuadée que l’on peut toujours agir d’une manière ou d’une autre. «Un sourire ou une simple discussion peuvent changer une journée», livre-t-elle sur ses visites dans les geôles israéliennes.
Reste que Stéphanie espère pouvoir aller encore plus loin: négocier avec des rebelles, gérer les violences urbaines ou encore réunir des familles séparées. Puis viendra le temps de se poser et de fonder une famille. Quels conseils donnerait-elle à ceux qui veulent se lancer dans l’humanitaire? «Ne pas être trop utopiste, savoir prendre du recul et être très, très motivé.»
Le premier des six épisodes [du documentaire] «Sur tous les fronts avec le CICR» (…) [était] à découvrir (…) vendredi [dernier] sur RTS un.
Article écrit par Mathilde Jarry in 20 minutes, 9 mai 2014