La start-up GovFaces, basée à Genève, communiquera le 27 février son projet de réseau social orienté politique. Elle sera représentée au Forum des professions, Connexion, les 19 et 20 mars prochains.

Présente également en Espagne, l’entreprise vise le marché de l’UE pour commencer son développement [et souhaite rapidement s’étendre en Amérique du Sud, en Inde et aux Etats-Unis].

Première cible donc: les eurodéputés. C’est dire si la plateforme n’accueillera pas tout de suite la Suisse comme système politique. L’ouverture d’une filiale à Genève ne relève pourtant pas d’un mauvais hasard. Luca Bernardi, responsable médias,  l’explique ainsi: «Il fallait un terrain neutre pour lancer le projet: la non-appartenance de la Suisse à l’UE et sa situation géographique ont été des critères décisifs. Nous nous sommes naturellement tournés vers Genève pour son aspect international et nos liens directs avec l’Institut de hautes études internationales et du développement (IHEID)». GovFaces sera lancé officiellement le 3 mars, en vue des élections européennes de mai (…).

[Connor Sattely, ancien président du GISA diplômé MIA 2013, s’est impliqué dans GovFaces  dès ses débuts  en développant notamment la stratégie opérationnelle et politique de la jeune entreprise.
Nommé directeur des opérations à sa sortie de l’Institut, il a créé l’antenne du projet à Bruxelles où il assure les activités quotidiennes de la start-up.]

Depuis ses débuts il y a un peu moins de deux ans, l’entreprise a pris contact avec de nombreux eurodéputés pour leur présenter le produit. Les politiciens actifs au Parlement européen sont de plus en plus présents: de 33% des députés en 2009, la proportion est passée à 69% en 2011 et dépasserait 90% aujourd’hui (…).

Article complet par Grégoire Barbey in L’Agefi, 17 février 2014.