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Alumni
12 July 2011

Portrait: Edgar Meyer

Genève était ensevelie sous la neige ce fameux jour de novembre 2010, jour qu’il avait choisi pour nous rendre visite à l’Institut. Edgar Meyer nous raconte son parcours depuis qu’il a quitté l’Institut en 1957.

Après des études secondaires à Berne, Fribourg et Genève, son choix s’est porté sur l’Institut pour poursuivre ses études supérieures. Avec son nombre élevé d’étudiants étrangers, l’Institut représentait l’ouverture sur le monde à laquelle Edgar Meyer aspirait depuis son jeune âge. A l’époque, William Rappard en était le directeur et Edgar Meyer se souvient encore de chacun de ses mots lors de la leçon inaugurale de 1954 : « Je salue les quelques Suisses qui se sont inscrits et à qui je souhaite bonne chance car les possibilités de faire carrière dans les organisations internationales à Genève sont minimes, la Suisse n’étant pas membre des Nations unies.» Il garde également un excellent souvenir de ses professeurs Bourquin, Wehberg, Beaumont, Heilperin, Röpke et Guggenheim.

En quête de carrière internationale et son diplôme fraîchement en main, Edgar Meyer frappe à la porte de l’Organisation européenne de coopération économique (OECE), à Paris, où il décroche un poste d’administrateur des Comités de l’énergie et de l’industrie. De là, il gravit ensuite les échelons et mène une brillante carrière dans l’administration de cette organisation de plus en plus influente.

« Ce que j’ai appris à l’Institut m’a beaucoup aidé », raconte M. Meyer. Il décrit comment il a été détaché une bonne partie de l’année 1961 comme rapporteur du célèbre Comité préparatoire des chefs de délégations négociant la transformation de l’OECE dans l’actuelle OCDE. A nos étudiants et futurs étudiants, Edgar Meyer donne le conseil suivant : « Quelle que soit la branche que vous étudiez, allez toujours aux sources et vérifiez-les.» C’est ce qu’il a appris en particulier du professeur Jacques Freymond et qui reste actuel malgré les nouveaux moyens de communication.

Edgar Meyer est maintenant retraité et partage son temps entre Paris, la Suisse, le sud de la France et l’Espagne. Son seul regret ? Ne pas avoir fait de doctorat à l’Institut. Mais il ajoute qu’il a eu un merveilleux parcours professionnel grâce à son excellente formation dans nos murs. Il souhaite que les projets d’extension de l’Institut menés par notre directeur, Philippe Burrin, soient couronnés de succès et que l’Institut devienne un laboratoire toujours plus perfectionné d’études internationales dans un monde qui en a cruellement besoin.

 

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