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Alumni
18 December 2014

La BNS engage une Genevoise du FMI

L'Alumna Andréa Maechler (DES en économie, 1994) est la première femme nommée à la direction générale de la Banque nationale suisse (BNS) en plus de cent ans.

L'Alumna Andréa Maechler (DES en économie, 1994) est la première femme nommée à la direction générale de la Banque nationale suisse (BNS) en plus de cent ans.

Peu de gens en Suisse l’ont côtoyée et son nom n’avait même jamais circulé. Andréa Maechler, cheffe adjointe au Fonds monétaire international (FMI), reviendra bientôt de Washington où elle officie depuis 2001. Elle assumera ses nouvelles fonctions en juillet 2015, succédant à Jean-Pierre Danthine, qui prendra sa retraite. Le parcours professionnel d’Andréa Maechler l’a menée de l’OCDE au FMI, en passant par la Conférence des Nations Unies sur le commerce et le développement (CNUCED), l’OMC, la BNS et le Comité européen du risque systémique (CERS), où elle entretenait les relations avec les gouverneurs et d’autres représentants de haut niveau des banques centrales européennes.

Andréa Maechler « doit sa nomination à son expertise avérée », écrit le Conseil fédéral dans un communiqué. Durant plus de seize années d’activité professionnelle, elle a acquis des connaissances approfondies dans le domaine des affaires monétaires internationales et de la stabilité financière et une grande expérience professionnelle dans tous les domaines d’activité d’une banque centrale (politique monétaire, stabilité financière, marchés financiers, gestion des risques). Pour le gouvernement, elle a le « profil idéal » pour exercer la fonction de membre de la direction générale de la BNS.

Charles Wyplosz, professeur d’économie internationale à l’Institut, qui a eu l’occasion de la côtoyer au sein de la Banque centrale européenne mais aussi aux réunions des anciens de l’Institut, ne tarit pas d’éloges à son égard : « Un choix superbe. C’est quelqu’un de très professionnel, de compétent et qui, comme Jean-Pierre Danthine, est plutôt spécialisé dans le domaine financier ». Pour le professeur Wyplosz, son passage du FMI à la BNS « est sain. Cela lui confère une vision extérieure. »

Article complet de Mathilde Farine in Le Temps, 18 décembre 2014.