Représentant à l’ONU de l’Association pour les Droits Humains au Kurdistan iranien, Taimoor Aliassi, (MAS HA, 2013) exprime son point de vue sur la situation à la frontière turque.

Issu d’une famille kurde d’Iran, pays qu’il quitte après la révolution de 1979, Taimoor Aliassi arrive en Suisse en 1994 en tant que réfugié politique grâce à l’aide du Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR).

En 2006, il crée l’Association pour les Droits Humains au Kurdistan d’Iran-Genève (KMM-G) dans le but de promouvoir la démocratie, le respect des droits humains et le développement social au Kurdistan d’Iran et au-delà.

L’association s’engage pour lutter contre toute forme de discrimination envers les minorités ethniques et religieuses dans la région, défendre les prisonniers politiques, lutter pour l’abolition de la peine capitale et promouvoir les droits des femmes et des enfants. Dans le cadre de ses fonctions, Taimoor Aliassi invite régulièrement les représentants de la société civile et des organisations politiques iraniennes, notamment des Baloutchs, des Azéris, des Turcomans et des Kurdes d’Iran.

Il est titulaire d’un Master of Advanced Studies in Humanitarian Action (CERAH), obtenu en 2013.

Article complet dont les propos n’engagent que l’auteur publié dans Le Temps, 20 octobre 2014.