S’engager pour l’avenir

Notre monde est de plus en plus incertain et fragmenté, mais nous n’avons jamais été aussi interdépendants. Dans un contexte où les crises ayant un impact global s’accumulent et interagissent, nous devons embrasser cette complexité et façonner activement un avenir qui donne envie.

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Un siècle d’impact

Depuis 1927, le Geneva Graduate Institute (alors HEI) est un pionnier dans l’exploration des questions mondiales et de leur gouvernance. Notre histoire est parallèle à celle de la Genève internationale – et notre projection en tant qu’acteur du multilatéralisme est profondément ancrée dans nos racines genevoises et suisses.

Nos ambitions stratégiques s’appuient sur le rôle emblématique de l’Institut comme vecteur du multilatéralisme, tout en l’adaptant aux nouvelles réalités du monde.

À l’approche de la célébration du 100e anniversaire de l’Institut en 2027, notre projection stratégique souligne plus que jamais la pertinence de ce que nous faisons à l’Institut et l’urgence des questions que nous explorons. Cette capacité à envisager l’avenir avec confiance repose sur des bases solides et sur notre croissance spectaculaire de ces dernières années, mais elle nécessite aussi de nouveaux investissements et de nouvelles ressources. 

Confronter les défis les plus difficiles d’aujourd’hui : six questions mondiales en point de mire

Les défis auxquels notre monde est confronté sont nombreux et interdépendants. Nous en avons identifié six comme particulièrement prioritaires. Au-delà des trois piliers de notre Chartela Paix, la Durabilité et l’Équité – les questions du Multilatéralisme, de la Démocratie et de la Technologie doivent être au cœur de notre projection stratégique. 

Les compétences qui ont historiquement défini l’Institut – la pensée critique, la transdisciplinarité, l’articulation de la recherche avec l’expertise et la pratique, l’innovation et l’agilité – sont particulièrement pertinentes pour aborder ces questions et les défis qui les caractérisent. 

Nous sommes à un tournant. Réfléchir à la complexité de ces questions est la condition sine qua non d’un projet encore plus ambitieux : celui de ré-enchanter l’humanité pour assurer sa résilience et sa survie.
 

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Les 100 ans de l’Institut

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Les fondations de soutien 

 

L’Institut est épaulé par deux fondations de soutien qui partagent ses valeurs et ont à cœur de favoriser son développement. Elles sont dotées d’un statut d’utilité publique et font bénéficier les dons d’une exemption fiscale dont l’importance dépend de la législation nationale.

La FERIS

La Fondation pour l’étude des relations internationales en Suisse (FERIS) a été créée en 1957 par Jacques Freymond pour recueillir des capitaux qui sont gérés indépendamment de l’Institut, mais dans l’intérêt de celui-ci.

Le Conseil de fondation de la FERIS est présidé par Jennifer Blanke et comprend quatre membres cooptés (Aline Chabloz, Nicolas Mougeot, Pierre Pâris et Ghislaine Weder), la directrice de l'Institut (Marie-Laure Salles - sans droit de vote), deux représentants du Conseil de fondation de l'Institut (Charles Beer et Blaise Matthey), ainsi qu'un membre du Comité de l'Association des anciens étudiants de l'Institut (Jasmin Danzeisen).

The Friends of the Graduate Institute, Geneva, Inc.

Créée aux États-Unis en 2010 afin de soutenir les projets de l’Institut, cette fondation a succédé à la FERIS America et garantit, comme son prédécesseur, la défiscalisation des dons (fondation 501 c (3)).
Son Conseil de fondation est composé de :

  • Richard Thoman – président
  • Thomas Helbling
  • Heidi Hiebert
  • Paul Mathieu
  • Irene Miller
  • Brad Smith
  • Sherry Stephenson
  • Ethan Weisman
  • Marie-Laure Salles, directrice de l’Institut – membre ex officio

Les fondations partenaires 

 

L’Institut a des relations étroites avec plusieurs fondations qui lui apportent un soutien extrêmement apprécié.

La Fondation Pictet pour le développement

La Fondation Pictet pour le développement a été constituée par Ivan Pictet, qui l’a dotée d’un capital de 25 millions CHF pour soutenir la création d’un lieu d’exposition pour la Genève internationale et l’établissement du Centre finance et développement de l’Institut, dont elle finance trois chaires occupées par les professeurs Ugo Panizza, Yi Huang et Lore Vandewalle.

Le Centre a pour objectif de fédérer les compétences de l’Institut à l’intersection de la finance internationale, de l’économie du développement et de l’histoire financière et de donner une visibilité à un domaine riche d’avenir.

Pierre du Bois Foundation for Contemporary History

La Fondation Pierre du Bois  vise à susciter et à soutenir des recherches sur l’histoire du temps présent. Elle offre des bourses d’études, octroie des subsides à la recherche et aux publications et attribue le prix Pierre du Bois à la meilleure thèse d’histoire internationale défendue à l’Institut pendant l’année écoulée. Elle finance depuis 2018, conjointement avec l’Institut, la Chaire Pierre du Bois, dont le titulaire est le professeur Michael Goebel.

La Fondation a été créée pour honorer la mémoire de Pierre du Bois, professeur à l’Institut, disparu prématurément en juin 2007.

Les fondations Paul et Thomas Guggenheim

La Fondation Paul Guggenheim a pour but l’attribution périodique d’un prix à un ouvrage de droit international public qui se distingue par son importance et sa qualité et émane d’un auteur dont il est le premier ouvrage marquant.

La Fondation Thomas Guggenheim a pour but de soutenir l’histoire de la pensée économique, notamment en organisant un colloque international tous les deux ans. Elle attribue également un prix récompensant soit une contribution marquante, soit l’ensemble d’une œuvre dans ce domaine.

Le Centre international d’études monétaires et bancaires (CIMB)

Le Centre international d’études monétaires et bancaires (CIMB) a pour but de faciliter le débat d’idées, l’information et la recherche dans le domaine des échanges monétaires, bancaires et financiers internationaux. Sa caractéristique est de rassembler des personnes issues de trois domaines d’activité : des banquiers centraux, des banquiers privés et des universitaires.

Ses principales activités sont des conférences publiques et l’organisation annuelle d’une conférence internationale dont les résultats sont publiés. Le CIMB a été dirigé pendant vingt ans par Charles Wyplosz, professeur honoraire à l’Institut, auquel a succédé le professeur Ugo Panizza.