Sans être un ancien étudiant de l’Institut, Pierre Keller tisse des liens forts avec l’Institut dès le début de ses études. Il étudie le droit à l’Université de Genève et découvre William Rappard à travers ses cours à l’université et les nombreuses conférences qu’il organise notamment à la villa Barton.
Après sa licence en droit à Genève, Pierre Keller quitte la Suisse pour suivre des études à l’Université Yale où il obtient un master en relations internationales et un doctorat.
Il évoque dans cet entretien sa rencontre avec Jacques Freymond, qui était venu passer un semestre dans cette université américaine avant de prendre la direction de l’Institut afin de voir comment les études internationales étaient traitées aux États-Unis.
Jacques Freymond et Pierre Keller restent en contact dans les années qui suivent, et lorsque Pierre Keller revient à Genève après avoir rejoint le corps diplomatique suisse, il renforce ses liens avec l’Institut. Il est invité par Jacques Freymond à rejoindre le Conseil de la fondation de la FERIS et préside ensuite la commission chargée d’élire le nouveau directeur de l’Institut dans les années 1980.
Pierre Keller a participé à de nombreuses initiatives importantes pour l’Institut. Il a été notamment président du Conseil d’administration de l’Europaeum jusqu'à la fin de 2017, une association d’universités européennes de premier plan fondéepar l’Université d’Oxford et dont l’Institut fait partie. Il a également créé le Séminaire sur les relations entre la Suisse et l’Union européenne, qui a lieu chaque année à l’Institut.
À la fin de cet entretien, Pierre Keller parle de sa vision du monde en 2024 et du rôle que l’Institut doit jouer dans ce contexte.