De juillet 2012 à décembre 2016, Angèle Dikongué-Atangana est représentante du Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés au Nigéria et auprès de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO).
Sous sa direction, le HCR Nigéria gagne pas moins de six prix d’excellence, dont les prestigieux Prix Nansen et Sergio Vieira de Mello. Mme Dikongué-Atangana est elle-même nommée pour le Prix du meilleur représentant.
En poste au Bénin de juillet 2008 à juin 2012, elle contribue substantiellement à la promotion du droit des réfugiés en organisant et coordonnant chaque année le cours d’été sur les droits humains, le droit des réfugiés et le droit international humanitaire en partenariat avec la chaire UNESCO de l’Université d’Abomey-Calavi, dont elle a assuré la création en 2004-2005.
En 2007-2008, Mme Dikongué-Atangana est chargée principale de zone géographique au Bureau pour l’Afrique. Elle y affûte notamment ses capacités en stratégie, diplomatie et gestion de programmes et de budgets et réussit à redimensionner les opérations en Côte d’Ivoire grâce à la négociation d’un partenariat hardi avec nombre d’ambassadeurs.
Avant cela, elle est, depuis 2002, conseillère juridique principale pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre et à la Division de la protection internationale. Elle y rédige, entre autres, les positions du HCR sur le retour des requérants d’asile déboutés vers leurs pays d’origine et les cadres juridiques régissant le rapatriement librement consenti de et vers les pays de sa zone de couverture.
De 1999 à 2002, Mme Dikongué-Atangana est basée en Côte d’Ivoire comme administratrice chargée de la protection. Elle conçoit la stratégie de protection du pays et en assure la mise en œuvre.
Préalablement, dès 1996, elle est administratrice chargée de la protection sur le terrain à Gisenyi puis à Kigali, au Rwanda.
Elle participe au processus de détermination du statut de réfugié pour les requérants d’asile burundais et congolais (RDC), de même que plus généralement à la protection et l’assistance de toutes les personnes relevant de la compétence du HCR au Rwanda.
Mme Dikongué-Atangana débute sa carrière comme observatrice et monitrice des droits humains au Rwanda de 1994 à 1996. Elle participe aux enquêtes préliminaires et aux collectes des premières preuves du génocide et des massacres rwandais, avant la mise en place du Tribunal pénal international pour le Rwanda (TPIR).
Ce premier emploi a sans nul doute forgé sa carrière entière dans le système onusien.
De langue maternelle ewondo et de langue maritale douala, elle est parfaitement bilingue français-anglais et possède de solides connaissances d’allemand.